François Goudeau
Partir & Mieux revenir
Le regard rieur, et la mine joyeuse : François n’a pas perdu son âme d’enfant. Car oui, pour organiser les rencontres internationales du Cerf-Volant de Berck, il faut garder un part de son enfance en soi. « Quand j’étais petit, je jouais déjà au cerf-volant sur la plage de Berck » raconte-t-il. Puis un jour, études obligent, il a dû quitter sa Côté d’Opale natale. Mais il ne l’a pas vu d’un mauvais oeil car « c’est comme ça que je me suis rendu compte à quel point j’étais attaché à ma région » se souvient-il.
Revenu par Amiens, il remonte ensuite vers Berck où il y travaille depuis 7 ans. « Je suis attaché à cette station qui est conviviale, dynamique et familiale » selon lui. Berck-sur-mer est aussi une station aux multiples facettes.
De la plage très animée avec ses cabanes colorées et ses familles qui prennent du bon temps, à la baie d’Authie propice au ressourcement, à la contemplation et, bien entendu, « à l’observation de phoques » dit François, sourire aux lèvres.
Parmi ces multiples facettes, l’amateur de cerfs-volants a son moment préféré : « Quand le soleil se lève très tôt le matin, au mois de Juin, je me rends au port de la Madelon (ndlr : à quelques kilomètres au sud de Berck) et là vous n’avez que le bruit des oiseaux : c’est là où je viens me recharger en énergie. C’est le ressourcement total… »
Fier & Humble
Sa plus grande fierté ? « Les rencontres internationales des cerfs-volants [RICV] » dit-il sans détour. Ce grand rassemblement réunit des cervolistes du monde entier sur la plage de Berck-sur-Mer, pour un spectacle grandiose et haut en couleurs. « Au début, on a commencé petit et aujourd’hui on a plus de 700 000 visiteurs sur plus d’une semaine, grâce au formidable travail fourni par l’équipe, les partenaires et les bénévoles » explique François. « C’est un formidable coup de projecteur sur la Côte d’Opale et cela prouve qu’ensemble, on va plus loin » ajoute-t-il. En 2018, les RICV ont eu la chance de voir concourir le plus grand cerf-volant au monde : 48m de long pour 28m de large. Fabriqué par une entreprise néo-zélandaise et maitrisé avec brio par une équipe de cervolistes venus du Koweit.
Ses projets futurs ? « Toujours porter Haut et Fort les couleurs de ma région et inclure de plus en plus le public dans la participation aux événements. Nous sommes la région du partage de la proximité » dit-il sans détour. Pour lui, le cœur de ses futurs projets impliquera les habitants de la région comme avec ses rassemblements photographiques.
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« Je pense que si je devais choisir deux mots pour qualifier la région, ce serait : dynamique et conviviale. Les gens d’ici sont proches des uns des autres et aiment partager ensemble. Nous sommes une région populaire mais dans le sens le plus noble du terme. On partage ici. »
François transforme Haut et Fort les Hauts-de-France. Et vous ?
